Sortie le 01.03.2019
(BONSAÏ MUSIC / SONY MUSIC)
EN CONCERT LES 5 & 6 AVRIL 2019 AU SUNSET
Un rien timide, un rien bad boy, un brin Madmen, il communique avec fraicheur une énergie qui invite à la fête, aux soirées endiablées qui caractérisent le carnaval mythique de la Nouvelle Orléans à l’occasion du Mardi Gras.
Avec Gumbo Kings, Matthieu Boré revient à la source et à son amour inconditionnel pour la Nouvelle Orléans, point de confluence des musiques africaines, caribéennes et européennes dont le mélange constitue le berceau de la musique populaire américaine. Est-ce un hasard, tant il est vrai que le premier Maire de la Nouvelle Orléans était un
certain Etienne Boré! Un voyage au gré de douze compositions originales qui puisent leur inspiration chez les maîtres du genre tels que le Professor Longhair, Dr John, Allen
Toussaint ou The Meters.
Élégant pianiste et chanteur, le parisien quadragénaire a débuté par le rock puis le trip-hop avant de se redécouvrir crooner de jazz, habité mais aussi habillé par l’esprit dandy des fifties. Une époque baignée par un je-ne-sais-quoi créatif, léger et insouciant, dans laquelle Boré joue avec une extrême sincérité un jazz zazou, un swing au raffinement rare.
Son premier album était un hommage à Fats Domino (2001), Doo-wop en 2003 revisitait des standards de groupes vocaux américains des années cinquante. En 2007, il enregistre le plus intimiste Sometimes On My Own inspiré des univers d’Hoagy Carmichael, Gershwin, Jerome Kern et Irvin Berlin. En 2009 il signe sur le label Bonsaï Music le pétillant « friZZante! », enregistré en Italie. Roots en 2012, quant à lui sera une ode au funk de la Nouvelle Orléans et Naked Songs en 2015, produit par Leo Sidran recevra de nombreux éloges pour sa mise à nu élégante de titres de Johnny Cash, Randy Newman ou
encore Cole Porter.
Pour ce nouvel album, Matthieu Boré s’est entouré de musiciens principalement américains aussi éclectiques que les influences présentes à la Nouvelle Orléans, avec au coeur de la section rythmique un batteur natif de la « Big Easy »
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